Enfants de l’Écoute Silencieuse,
Certaines eaux ne coulent pas — elles contiennent.
Elles n’irriguent pas les surfaces : elles gardent, enveloppent, façonnent le monde depuis ses racines liquides. O de OPDO est un carré de cette profondeur-là.
Ici, l’eau ne se fait plus passage ni repos. Elle devient matrice, creuset, gardienne. On entre dans un sanctuaire submergé, où les secrets du monde reposent dans le silence des abysses. Ce carré est une présence féminine, ancienne, puissante, dont le regard embrasse sans juger, dont le souffle façonne sans bruit.
Méditer avec O de OPDO, c’est accepter de descendre au fond. Là où les civilisations oubliées dorment, là où les voix ne montent qu’à ceux qui savent écouter l’obscur. C’est ressentir l’étreinte d’une force primordiale, une énergie douce mais immémoriale, régénérante, enveloppante.
La Mère des Eaux Profondes ne parle pas : elle berce, elle nourrit, elle transforme. Elle sait ce que tu ignores encore.
Ce carré est un appel au retour vers soi, vers l’origine, vers ce qui en toi ne s’est jamais tari.
C’est le troisième seuil de la ligne 3 — là où l’Eau devient mémoire, matrice et mystère.
