Kabbale Magicrucienne : ses racines lourianiques.

La Kabbale denudata est une compilation de la Kabbale lourianique.

Introduction :

Kabbale Magicrucienne : Introduction, partie 1

Kabbale Magicrucienne : Introduction, partie 2

La Kabbale lourianique se soucis de la création du monde. « Que s’est il passé avant le commencement des temps pour qu’il y ait un commencement? » « Comment Dieu créa t’il le monde? »

Le TsimTsoum : le retrait de Dieu. Cette thèse explique que la transcendance divine, le En Sof, ne laisse aucune place à la création, car il n’est pas possible d’imaginer en son être un domaine qui ne soit pas déjà en lui. Puisque ce domaine contredirai l’infinitude du En Sof. Ce domaine est donc la conséquence du retrait de Dieu en lui même. Dieu se contracte afin de permettre quelque chose qui n’est pas le en sof d’exister.

Cette contraction crée le vide, c’est à dire l’espace, à l’intérieur duquel le cosmos prend place et s’organise ( un peu comme dans le big bang)

Ce lieu dont Dieu se retire ne consiste qu’un « point », comparé à l’infinité de Dieu. Mais ce point vide, ce point spatial, comprend le monde et tout ses degrés d’existences, tant spirituels que corporels, selon Louria. C’est l’espace primordial, le Téhiru.

La création se poursuit par l’ordonnancement des quatre plans, émanation, création, formation, manifestation.

La lumière divine descend ensuite dans la création pour former un ‘vase » appellé Adam kadmon, l’Homme primordial, et construit les 10 proto sephiroth, 10 vases cosmiques contenant les 10 lumières primordiales.

Les trois premières proto sephiroth , Keter, ChokmaH et Binah, disposent d’un réceptacle assez solide pour supporter la croissance de l’intensité de la lumière, Mais les sept inférieures sont trop fragiles et explosent. c’est le chevirat haKalim, la brisure des vases. Ainsi la lumière se disperse dans l’espace et s’accroche aux morceaux brisés. Ces morceaux se recouvrent de poussières et forment la matière grossière.

Les morceaux de vases sont plus ou moins recouvert de poussière. Et la lumière est captive. La communication entre le les trois première sephiroth et le bas est rompu. Cette rupture est à l’origine du Mal. Car l’emprisonnement de la lumière dans les tessons, les coquilles empêche l’accomplissement de la création jusqu’à sa perfection.

Les Kelippot (autre nom des coquilles ou tessons de vase ) ne sont que des produits dérivés du jugement , de la rigueur divine qui n’a pas suffisamment solidifié les vases pour recevoir la miséricorde divine (la lumière). Toutefois les kellipot n’agissent jamais contre Dieu, ou en opposition avec lui, elles demeurent subordonnées à lui, et même figurent ses instruments par le biais desquels il châtie les hommes à cause de leurs iniquités. Sous leur aspects séducteurs qui entrainent leurs victimes à fauter, elles sont les agents d’épreuves aux quelles Dieu soumet les hommes.

Le tikkoun, la réparation, que les hommes doivent opérer afin d’extraire des coquilles les étincelles de lumières divines afin de restaurer les vases brisées. Les pratiques rituelles participent à cette effet.  » Tout objet , tout lieu dans l espace, est porteur d’étincelles lumineuses qui attendent depuis le commencement des temps une libération »

La suite sur : Kabbale Magicrucienne : Kether la première sephirah

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