Poursuivons la lecture du texte de Samuel Liddle MacGregor Mathers.
Première partie : Kabbale Magicrucienne : Introduction, partie 1
4 La Kabbale a d’abord été enseignée par Dieu lui-même à une compagnie choisie d’anges, qui ont formé une école théosophique au Paradis. Après la chute, les anges ont très gracieusement communiqué cette doctrine céleste à l’enfant désobéissant de la terre, pour fournir aux protoplastes le moyen de revenir à leur noblesse et à leur félicité primitives : d’Adam, elle passa à Noé, puis à Abraham, l’ami de Dieu, qui émigra avec elle en Égypte, où le patriarche laissa s’écouler une partie de cette mystérieuse doctrine. C’est ainsi que les Égyptiens en eurent quelque connaissance, et que les autres peuples orientaux purent l’introduire dans leurs systèmes philosophiques. , mais est devenu le plus compétent au cours de ses errances dans le désert, quand il n’y a pas seulement consacré les heures de loisirs de l’ensemble des quarante années,
mais a reçu des leçons de l’un des anges. Cette mystérieuse science permit au législateur de résoudre les difficultés qui surgissaient lors de sa gestion des Israélites, malgré les pèlerinages, les guerres et les misères fréquentes de la nation. Il a secrètement posé les principes de cette doctrine secrète dans les quatre premiers livres du Pentateuque, mais les a retenus du Deutéronome. Moïse a également initié les soixante-dix anciens aux secrets de cette doctrine, et ils les ont de nouveau transmis de main en main. De tous ceux qui formaient la lignée ininterrompue de la tradition, David et Salomon étaient les
plus profondément initiés à la Kabbale. Personne, cependant, n’a osé l’écrire, jusqu’à Schimeon Ben Jochai, qui vivait au moment de la destruction du second temple. .
Après sa mort, son fils, Rabbi Eléazar, et son secrétaire, Rabbi Abba, ainsi que ses disciples, rassemblèrent les traités de Rabbi Simon Ben Jochai, et à partir de ceux-ci composèrent le célèbre ouvrage appelé ZHR, Zohar, splendeur, qui est le grand entrepot du Kabbalisme.
5 La Kabbale est généralement classée sous quatre rubriques :
- La Kabbale pratique
- La Kabbale littérale
- La Kabbale non écrite
- La Kabbale dogmatique
6 : La Kabbale dogmatique contient la partie doctrinale. Il existe un grand nombre de traités, de dates et de mérites divers qui composent la Kabbale écrite, mais on peut les réduire à quatre sections :
- Le Sepher Yetzirah et ses dépendances.
- Le Zohar avec ses développements et ses commentaires.
- Le Sepher Sephiroth et ses extensions.
- L’Asch Metzareph et son symbolisme.
7 : Les principales doctrines de la Kabbale sont conçues pour résoudre les problèmes suivants :
- L’Être suprême, sa nature et ses attributs.
- La Cosmogonie
- La création des anges et de l’homme.
- Le destin de l’homme et des anges.
- La nature de l’âme.
- La nature des anges, des démons et des élémentaux.
- La portée de la loi révélée.
- Le symbolisme transcendantal des chiffres.
- Les mystères particuliers contenus dans les lettres hébraïques.
- L’équilibre des contraires.
8 : Le « Livre du Mystère Caché » s’ouvre sur ces mots : « Le Livre du Mystère Caché est le livre de l’équilibre de la balance. »
Qu’entend-on ici par les termes « équilibre de la balance» ? L’équilibre est cette harmonie qui résulte de l’analogie des contraires, c’est le point mort où, l’opposition des forces opposées étant égale en force, le repos succède au mouvement. C’est le point central. C’est le « point dans le cercle » du symbolisme antique. C’est la synthèse vivante du pouvoir contrebalancé. Ainsi la forme peut être décrite comme l’équilibre de la lumière et de l’ombre ; enlevez l’un ou l’autre facteur, et la forme est invisible. Le terme équilibre est appliqué aux deux natures opposées dans chaque triade des Sephiroth, leur équilibre formant la troisième Sephira dans chaque ternaire. Je reviendrai à nouveau sur ce sujet en expliquant les Sephiroth. Cette doctrine de l’équilibre et de la balance est une idée kabbalistique fondamentale.
suite dans : Kabbale Magicrucienne : ses racines lourianiques.